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#SW BlockChain : mon expérience en tant que mentor

PentaGuy
PentaGuy
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Retour sur le premier Startup Weekend au monde dédié à la technologie Blockchain, qui me passionne et sur laquelle je travaille en R&D en interne à Pentalog…

J’ai été mentor durant ces 72 heures pour coacher les équipes sur l’utilisation technique de la Blockchain et l’adéquation entre leurs projets et cette technologie dont l’utilisabilité reste malgré ses promesses encore un peu ambiguë pour de nombreuses personnes.

#SW BlockChain

Mon rôle de mentor consistait à apporter une expertise technique aux porteurs de projet et des conseils pour la faisabilité des idées, ce qui n’était pas si simple, ni pour eux, ni pour moi. En effet, de nombreux projets peuvent être réalisés avec de simples bases de données sans avoir recours à la Blockchain (voir mon précédent article sur l’éligibilité d’un projet à la Blockchain).

L’objectif de cette compétition est différent d’un hackathon où la réalisation technique d’une idée compte le plus. Ici, il s’agit de combiner la technique et le business et de démontrer que la Blockchain fournit un apport aux projets que ce soit en terme d’autonomie, de désintermédiation ou encore de sécurité et que le projet possède un business plan et model solides afin de convaincre les membres du jury qui n’ont pas un background technique, mais plutôt business.

Je n’étais pas le seul mentor dans la compétition, il y avait toute une équipe de coaches, avec chacun sa spécialité : référencement, business, marketing, juridique, technologique, etc.

En ce qui me concerne, l’expérience a vraiment été riche car même en tant qu’expert de la technologie, je ne pouvais pas en imaginer tous les cas d’usages. J’ai pu m’impliquer sur chaque projet, en particulier sur la faisabilité technique et le choix du type de blockchain le plus approprié par rapport au cas d’utilisation.

Les différentes blockchains sont les « livres de comptes » qui enregistrent les utilisateurs et les transactions d’un service donné : par exemple, les détails des transactions de la monnaie Bitcoin sont enregistrés sur la blockchain Bitcoin. Une blockchain peut posséder des spécificités techniques qui favorisent des types d’applications particulières ; c’est le cas de la Blockchain MUSE pour la rémunération des droits d’auteurs ou la blockchain Ethereum pour le développement d’applications décentralisées, de smart contracts et d’organisations décentralisées autonomes DAO.

De plus, ma participation a été porteuse de valeur ajoutée pour comprendre le débat entre blockchain publique et blockchain privée. La technologie blockchain est adaptable : son degré d’ouverture peut être limité pour créer une blockchain dite « privée » ou de « consortium ». Ce modèle s’oppose aux blockchains dites « publiques », comme celle à l’œuvre derrière Bitcoin, que n’importe qui peut consulter et utiliser. Au sein d’une blockchain « privée », la validation des blocs est effectuée au lancement par un nombre plus limité de nœuds du réseau. Pour rappel, seuls ces nœuds ont accès à l’ensemble des informations.

Les idées soulevées durant ce startup weekend étaient toutes très intéressantes et surtout très variées. Il n’y avait pas seulement des projets autour de la fintech (le cas classique d’utilisation de la blockchain), mais aussi des idées avec un gros potentiel en dehors de la crypto-monnaie qui étaient présentes sur le podium. Ceci montre encore une fois que la puissance de la Blockchain ne se limite pas à des transactions statiques.

Je publierai d’autres articles à la suite de celui-ci pour vous parler plus précisément des différents projets lors de ce startup weekend blockchain. A suivre !

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