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Financement

Deux exits ce mois-ci dans le portefeuille de startups de Pentalabbs !Une manne importante pour la suite.

Frédéric Lasnier
Frédéric Lasnier
Chief Executive Officer

En discutant avec un ami proche, je me suis rendu compte qu’il n’avait pas compris comment fonctionne notre modèle d’investissement, ni pourquoi il marche. Il y voyait un effet de la chance qui sourit parfois aux investisseurs, quand il s’agit plutôt d’un enchaînement de process et de logiques business. Si mes potes ne comprennent pas, c’est qu’il faut que je
ré-explique ☺

 

Les cessions de Rue de la Paye en France et d’Otosense en Californie ont été évoquées tant dans notre blog que dans la presse spécialisée.

Pour nous, il s’agit avant tout d’éléments essentiels de validation à long terme de notre stratégie d’investissement mais aussi d’acquisition clients. C’est peut-être plus étonnant.
Sans divulguer trop de chiffres, nos stratégies de transformation de flux de prestation en actifs a généré, en plus values perçues, plus de 2 fois le montant investi depuis 2012.
Ceci alors que le fonds Pentalabbs-Pentalog Ventures dispose encore de nombreuses
plus-values latentes.
Mais la chance n’a pas grand-chose à voir là-dedans, car nous avons une stratégie d’invest assez différente de celle des autres fonds, que je vais essayer d’expliquer.

startups - Pentalabbs

Pentalabbs annonce 2 exits de startups vers de grands groupes cotés à Euronext et au Nasdaq : Rue de la Paye en France et Otosense en Californie.

Cette stratégie résulte de la convergence de plusieurs types d’objectifs : la plus-value bien sûr, la relation commerciale, la diminution de coûts d’acquisitions. Explication en 5 points.

1. Surtout ne pas chasser la licorne et démocratiser l’accès à nos services

Nous ne cherchons donc pas obligatoirement la prochaine rocket (ni que nous passerions à côté non plus). Mais nous n’allons pas déployer une énergie irrationnelle dans l’identification d’un astre qui ne brillera peut-être jamais.
Nous avons autre chose de plus pérenne à faire : identifier les startups qui formulent un vrai besoin de techno, et dans un cycle durable. Nous identifions un bon client pour le groupe. Et le miracle, c’est que quelqu’un qui veut aller vite en tech, mais qui a la capacité de projection de ses besoins dans le temps, est souvent assez proche de la maturité. Si tout va bien, nous gagnerons des budgets futurs (marketing, dev, recrutement…), mais aussi sur l’exit.

Les aider à aller vite sur la constitution de leurs équipes tech, c’est permettre d’être souvent jusqu’à plus de 2 fois plus rapides que leurs concurrents.

2. Réduire la dilution du capital de nos clients

Contrairement à ce que certains des détracteurs du modèle ont souvent exprimé, le Techno for Equity d’une structure professionnelle telle que Pentalabbs, réduit les aléas techniques, réduit le temps de constitution des équipes techniques, accélère la roadmap technique, diminue le time-to-market, favorise l’industrialisation post MVP-V1 et la qualité.

En accélérant l’ensemble du cycle, l’entreprise diminuera automatiquement son besoin de financement. Plusieurs de nos aventures l’ont clairement démontré.

Une moindre dilution, c’est des marges de manœuvre supérieures pour l’avenir et des opportunités d’exit augmentées, en nombre et en qualité. Accélérer le go to market des versions successives, c’est aussi réduire les risques inhérents au passage par un bridge (levée de fonds non planifiée initialement, hors d’un momentum favorable).

3. Diminuer notre coût d’acquisition sur les autres Business Models

Marketing, consulting, recrutement, tous nos Business Models sont conçus pour et appréciés des startups. Le processus de levée de fond est un moment clé de la startup. Pentalabbs nous permet de faire identifier toutes nos offres, dans le cadre de leur recherche de fonds. Pentalabbs est souvent un premier touchpoint, qui n’aboutit pas forcément à une participation financière, mais qui souvent se termine néanmoins par un contrat de services. Ainsi Pentalabbs est très contributif à la performance commerciale de la plateforme. C’est vertueux.

4. Trouver aussi des dossiers de startups à plus forte maturité pour diminuer les risques

Les clients de Pentalog n’ont pas forcément besoin de fonds, ce qui signifie qu’ils sont autonomes financièrement au moment de leur prise de décision de nous faire appel. Donc qu’ils sont plus matures que la moyenne et que leur Business Model commence à être démontré.
Le jour où ils veulent aller plus loin et qu’ils ont besoin de fonds à nouveau, nous sommes déjà dans la place et l’investissement est largement dérisqué. Eux, à ce moment du parcours veulent sécuriser et recherchent des investisseurs et partenaires plus stratégiques. C’est une opportunité que nous ne devons pas rater et qui nous positionne dans l’esprit du marché.
Pentalog-Pentalabbs est un vrai partenaire industriel.

5. Valoriser notre réseau par les partenariats et les exits. Pentalog est une tour de contrôle !

Près de 1000 clients depuis l’origine, des dizaines de milliers de prospects dans de nombreux pays… Nous avons plus de pistes d’exits que la plupart des fonds et des banques d’affaires. Concrètement, nous avons trouvé 50% des acheteurs de nos startups à ce jour. Nous favorisons ainsi la fluidité des sorties et diminuons les risques d’échecs en fin de cycle.

Deux exits vers des boîtes cotées au Nasdaq et deux sur Euronext.

Mais ce que certains ont trop souvent ignoré, c’est que le système du Techno for Equity ne peut fonctionner que dans un environnement suffisamment robuste.
Des gens très bien ont parfois voulu se lancer sans égards suffisant pour les contraintes financières du modèle, se condamnant à l’échec, ainsi que leurs clients startups.

J’ai vu des petites équipes d’une dizaine de devs se lancer dessus sans considérer le temps de retour sur investissement des projets.

On ne peut le faire que sur une base de cash flow très solide et représentant au maximum 30% de sa marge et 7% de son effectif technique. Au-delà, les risques devenant trop grands, le système s’atrophiera progressivement.
En clair, pour faire quelque chose de sérieux, il faut au moins 150 collaborateurs à mon avis. Voire plus.

Le deuxième facteur clé, c’est la structuration d’une équipe de management dédiée à l’activité de fonds. On ne fait pas une opération de Techno for Equity, ni deux. Ce serait ignorer les probabilités de succès inhérentes à toute startup. En dessous de 7-8 opérations vivantes, vous perdez votre temps.

A Pentalabbs, nous en avons fait 4,5 en moyenne par an depuis le lancement du programme. Et pour cela, il vous faut une équipe d’analystes et de suivi des opérations (finance, juridique, project management). Nous l’avons.

Ne partez pas avec un partenaire qui ne dispose pas d’une équipe VC.

Nous connectons ensuite toute cette mécanique si particulière au sein de notre groupe à tous les carnets d’adresses que nous avons de par le monde. Un start ça ne vit que de qualité d’exécution et de belles rencontres. Et ce dernier point, c’est aussi notre job.

 

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En savoir plus sur les exits Pentalabbs :

Analog Devices achète Otosense

Cegedim achète Rue de la Paye

Vendre la première startup de son portefeuille au n°1 mondial : les dessous de la cession d’Easyflyer à Cimpress


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