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COVID-19

5ème vague, Omicron : voici nos décisions !

Frédéric Lasnier
Frédéric Lasnier
Chief Executive Officer

Le nouveau variant automne-hiver est arrivé et on ne peut pas dire qu’il soit discret.

Ce que l’on sait d’Omicron :

  • Sa capacité de contagiosité est impressionnante.
  • Du fait de la mutation de Spike, les vaccins actuels sont un peu moins efficaces.
  • Les laboratoires semblent optimistes.
  • Malgré tout, le monde est déjà en retard et les mesures prises ne nous feront gagner que peu de temps.
omicron

Déjà en retard ?

  • Economiquement oui, certains secteurs sont déjà battus. Les projections du tourisme et du transport aérien s’effondrent déjà car on sait qu’il faudra plusieurs mois pour déployer de nouveaux types de vaccins.
  • Les cours du pétrole sont en baisse également, très liés désormais aux annonces sanitaires des états. Les réactions de ces secteurs sont désormais instantanées.
  • En face, la tech résistera encore une fois, bien mieux. Elle devrait même atteindre des taux de croissance inédits. Notre pipe reste très haut, malgré l’accélération considérable de la vitesse de nos recrutements. Entre le début et la signature d’une affaire, nous sommes passés de 3 mois à 6 semaines de moyenne chez Pentalog.
  • Des retards et des perturbations sont à prévoir également dans les politiques vaccinales des différents états. Les populations ne vont pas manquer de se poser des questions sur leur troisième dose. Il va falloir rassurer très vite. La conséquence peut être de faire flamber Delta. Il faudra peut-être attendre plusieurs mois pour valider de nouvelles versions du vaccin. L’hiver sera donc difficile et des reconfinements seront probablement remis en œuvre de par le monde ; avec un effet dépressionnaire possible sur la consommation et l’économie, probablement sans effet modérateur sur l’inflation industrielle. Peut-être percevra-t-on faiblement une baisse des carburants à la pompe, si et seulement si la crise sanitaire provoque restrictions et confinements.
  • Au total il faudra prévoir entre 4 et 12 mois pour disposer d’un vaccin accessible à tous tenant compte du champs de la mutation selon Moderna. Pfizer est un peu plus optimiste, semble-t-il, à ce jour.

 

Que faire et ne pas faire à très court terme ?

La crise de 2020 nous a beaucoup appris. Nous ne devons pas ne rien faire mais nous ne devons pas en faire trop. Je parle de nos entreprises, je ne me mets pas à la place des états.

Pour ma part je viens de prendre les décisions suivantes pour Pentalog :

  • Annulation des déplacements et évènements physiques qui étaient programmés, en particulier un gros séminaire commercial mondial, que nous allons porter en ligne. Pas question que l’entreprise pêche par légèreté et participe à la contamination pour des décisions de ce genre.
  • Renforcement du port systématique du masque dans les lieux de travail pour ceux qui doivent s’y rendre.
  • Télétravail = norme pour tous. Le travail tertiaire doit se faire depuis le domicile de chacun, en priorité. Seuls ceux ne bénéficiant d’une bonne connexion ou de très mauvaises conditions de travail peuvent faire l’objet de rares exceptions. Nous faisons d’ailleurs fermer des m2 de bureau malgré une croissance historique de nos effectifs. Les ingénieurs de la tech sont clairs : ils ne veulent pas revenir dans les bureaux. Même en France, contrairement à ce que les médias, les syndicats, le patronat et les rentiers veulent nous faire croire. C’est une tendance mondiale dans la tech et je crois qu’elle s’étend à tout le tertiaire. C’est votre poste d’économie numéro 1 dans le nouveau monde. Comme les frais de transport et les flottes automobiles. Du point de vue de l’environnement, c’est une bénédiction.
  • Offshorisation / Nearshorisation / Outsourcing : des dépenses à envisager pour contrer l’inflation des prix sur les talents.
  • Accélération des projets visant à améliorer les Supply Chain et la commercialisation en ligne.
  • Accélération des processus de formation, de coaching et de gestion des opérations (Ops) à distance.

En aucun cas, le budget de digitalisation ne doit être suspendu comme ils a pu l’être en 2020. La reprise reste conséquente, l’inflation fait rage dans la tech et les stop-and-go coûtent trop cher. De même pour le marketing et les ventes. Vous devez disposer d’une organisation prête pour 3 à 6% de croissance dans l’hémisphère nord. Au-dessus du niveau 2019. Etes-vous sûrs d’être prêts et de pas perdre de parts de marché dans un contexte aussi haussier ?

Sur le plan de la communication, l’empathie redevient l’une des formules clés, simultanément à la présentation des mesures anti-inflation que vous proposez à vos clients. Vous devrez vous adresser à vos clients en s’assurant que tout va bien pour eux, puis en leur démontrant vos démarches visant à contrer le fléau mondial de l’inflation :

  • Contrôle de la Supply Chain
  • Maximisation de la productivité et de la qualité
  • Nouvelles opportunités de sourcing contrant l’inflation
  • Proposition de nouveaux produits et services justifiant les augmentations de prix

 
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