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Stratégie

EMOTION

Frédéric Lasnier
Frédéric Lasnier
Chief Executive Officer

Ça y est, lundi prochain nous serons dedans ! C’est une grande joie, après deux ans d’implication totale, dont un de travaux acharnés, de pouvoir vous dire que c’est fini. Le fait que cela arrive quelques mois seulement après les 20 ans de Pentalog ajoute à l’émotion. Encore une fois je profite de cette prise de parole pour faire taire les handicapés des rêves qui vengent l’atrophie de leur esprit dans la critique dérisoire : l’ensemble achat plus rénovation nous revient à moins de 3000€/m2. C’est un peu plus que prévu mais 3 fois mois qu’à Paris, 4 qu’à Londres, et c’est un peu près le même prix que des locaux premium bucarestois, sans voir un seul arbre. Pentalog redonne vie à un lieu magnifique pour un budget bien inférieur à celui que débloquent ses concurrents pour de fades réalisations.

Bien sûr, la joie pour les Pentaloguiens d’Orléans et les équipes des deux startups qui vont nous rejoindre, est grande. Jouir d’un tel parc, d’un lieu aussi chargé d’âme, ne laisse personne insensible.

Mais plus encore, ce qui me remplit de satisfaction aujourd’hui, c’est que ce travail signe notre première contribution à la conservation d’un élément de patrimoine, et peut-être même à un peu d’histoire.

Car notre petit château, s’il était loin d’être en ruine, commençait à souffrir de l’épreuve du temps et de l’abandon. Son charme indéniable commençait à vaciller.

Nous lui avons consacré beaucoup, beaucoup de nous-mêmes, et en très peu de temps. Il n’a probablement jamais été aussi solide qu’aujourd’hui, renforcé par de nouvelles poutres, apte à supporter le rythme d’une entreprise comme Pentalog ou celui de ses startups, mais dans le respect de ses origines, qui remontent tout de même au XVème siècle. Il est également aussi plus beau qu’il ne l’a jamais été, ceint dans ses nouvelles façades. Je me souviens d’avoir ressenti une incroyable émotion au moment ou le parquetier commençait son œuvre de restauration. En décapant les couches successives de vitrification, pas toutes très bien faites, nous avons d’un seul coup senti l’odeur des essences de bois enfermées dans cette gangue depuis près de 400 ans ! Nous avons pu sentir d’un seul coup des effluves encapsulées, préservées du temps, d’une nature antérieure à Louis XIV et sans doute même Louis XIII !

Je veux donc ici remercier tout ceux qui ont œuvré à ce projet superbe. Je pense à tous les artisans qui ont travaillé d’arrache pied pour respecter le planning et qui l’ont fait. Je me souviens encore des mots de quelques ouvriers le 23 décembre dernier alors que je passais pour voir où ils en étaient. Comblés d’avoir une fois dans leur vie professionnelle un telle chantier, l’un d’entre eux m’a même remercié. J’étais très ému de son témoignage. Je publie à la fin de ce billet la liste des entreprises ayant travaillé sur le chantier. Je vous les recommande toutes.

Mais je veux surtout remercier deux personnes en particulier : mon Papa adoré, ce héros plus discret que moi et Pascal Fabre, notre Architecte. Du premier je dirai qu’il a été le maître d’ouvrage que je ne peux pas être, trop impatient et absent que je suis. Quant à Pascal, le fait qu’il soit originaire de la Chapelle Saint Mesmin, comme le château, n’est pas étranger à mon approbation de le choisir. Je voulais un maximum d’intimité et un enjeu personnel maximal pour l’architecte. Pascal a été parfait, tout à la fois compositeur et chef d’orchestre ; je le remercie aujourd’hui du fond du cœur.

Ce projet comptera dans ma vie. Propriétaire de ma maison, je ne l’ai ni construite, ni restaurée. Ici, c’est d’encore plus que ça qu’il s’agit. Nous avons sauvé ce lieu magnifique. Au moment de franchir la porte avec mon sac à dos, lundi prochain, le projet commencera à me manquer déjà. Quelle sera notre prochain grand œuvre ? J’aimerai faire quelque chose du même ordre un jour en Roumanie, mon deuxième pays, mon ventricule gauche. Nous avons probablement raté le coche l’année dernière à Brasov. Mais pourquoi pas à Iasi, à Sibiu ou à Bucarest ? L’enjeu est là beaucoup plus complexe, car on parle d’accueillir entre 100 et 200 ingénieurs dans une ville. Alors pourquoi pas une construction moderne ? Demain est visiblement un autre jour et le futur nous happe déjà !

DÉMOLITIONS Ent. PERDEREAU
Maçonnerie, gros œuvre, réseaux Ent. PERDEREAU
Charpente – couverture Ent. GRASSIN
MENUISERIES EXTÉRIEURES Ent. BOULAND
MENUISERIES INTÉRIEURES Ent. CROIXMARIE
SERRURERIE D’ART ATELIER DU FER-PLAY
DOUBLAGE / ISOLATION STEC
FAUX PLAFOND PLENUM
ELECTRICITE / VMC / ALARME INTRUSION Ent. NAVARRE
PLOMBERIE / SANITAIRES Ent. GUILLAUME & GALLIER
CHAUFFAGE GAZ Ent. GUILLAUME & GALLIER
CARRELAGES ET SOLS PIERRE DEFIBAT
PARQUETS MASSIFS PARQUET & TRADITION
SOLS SOUPLES SRS
RAVALEMENTS – FACADES Ent. PIRES
SECURITE INCENDIE FRANCE PROTECTION FEU
ALARME INTRUSION Ent. NAVARRE
ESPACES EXTÉRIEURS Ent. RICHARD
CLIMATISATION Ent. GUILLAUME & GALLIER
CUISINISTE COFELY AXIMA


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