L’amorçage des entreprises innovantes

J’ai participé le 21 Mars 2012 aux États Généraux du Cloud organisé par l’association EuroCloud France. Ce fut une journée dynamique (échanges riches pendant les ateliers, intervenants de qualité, qualité des sociétés récompensées aux trophées, …).

Lors de cette manifestation, Madame la député Laure de la Raudière (UMP) a fait une intervention intéressante sur une vision de l’économie numérique où le cloud a évidemment toute sa place.

L’assemblée réunie a largement reconnue que les dispositifs d’accompagnement à l’innovation et la recherche & développement étaient, en France, bien en place et avaient une réelle valeur. L’amélioration des pratiques d’OSEO a d’ailleurs été soulignée.

Deux jeunes entrepreneurs se sont librement exprimés pour expliquer que la procédure d’obtention de subvention d’amorçage était interminable et n’était pas compatible avec un time-to-market acceptable (près d’un an) pendant lequel le projet n’avance pas vraiment car il n’y a pas de moyen.

La réponse Mme la député Laure de la Raudière a été que l’état n’a pas vocation à investir directement dans les projets d’amorçage et que par contre, le dispositif d’investissement dans les PME basé sur l’ISF était dans ce cœur de cible. En même temps, un investisseur business-angel (certainement très exigeant) s’est exprimé pour dire que des fonds existaient et qu’il y avait un manque de projets.

Les professionnels ont unanimement reconnu que nous sommes au prémisse d’une révolution importante avec l’avènement du cloud computing. Les usages professionnels et même personnel changent et vont continuer de changer. Un effet d’aspiration est déclencher et il est indispensable que l’innovation soit entretenue par tous pour se déployer au niveau international dès le début du projet.

Que cela soit au niveau des lauréats des trophées, président d’EuroCloud France & Europe et des participants, j’ai ressenti une forte volonté d’en découdre et de faire changer les choses. Une nouvelle société digitale se prépare-t-elle ? Nos politiques accompagneront-ils ou freineront-ils ces changements ?