Comment intégrer le DevOps à la stratégie globale de votre entreprise ?

Devops : Définition et Principes de Base | Pentalog

Comprendre la culture et les pratiques DevOps pour mieux aligner votre infrastructure informatique et vos objectifs commerciaux.
Comment intégrer le DevOps à la stratégie globale de votre entreprise ?

Définition du DevOps

Le DevOps, contraction entre le « dév » de développement et « ops » d’opérations, désigne une culture qui favorise le dialogue et la coopération entre les deux équipes mentionnées, des outils et une méthode afin de réussir un projet commun.

À l’instar de l’Agilité, le DevOps est une philosophie de travail et non une méthodologie à appliquer au pied de la lettre.

 

Quelles sont les différentes approches du mouvement DevOps ?

Avec l’évolution des technologies et des pratiques, les pratiques DevOps se sont étendues et ont donné naissance à des organisations permettant de répondre à des besoins spécifiques.

Aujourd’hui, le SRE (Site Reliability Engineering) ou encore le DevSecOps sont les plus populaires.
Ce mouvement a été identifié dans le rapport Puppet State of DevOps et dont les principales informations ont été reprises dans le livre blanc DevOps Trends 2022 :

  • Les entreprises interrogées sont moins nombreuses à déclarer qu’elles ont des équipes dites DevOps.
  • Néanmoins, une plus forte adoption des pratiques DevOps est observée.

Ces deux phénomènes peuvent sembler contradictoires. En réalité, ils traduisent une meilleure compréhension du DevOps et l’émergence de nouvelles pratiques qui répondent davantage aux besoins des entreprises.

Le DevSecOps – pour Développement, Sécurité et Opérations – place la sécurité au cœur de ses pratiques.
Ses enjeux au quotidien : maintenir le plus haut niveau de sécurité qu’il soit, tout en faisant preuve de rapidité dans les process, l’accessibilité et la scalabilité.

La SRE (Site Reliability Engineering, ou ingénierie de la fiabilité des sites) est une approche développée par Google en 2003 qui met l’accent sur l’infrastructure.
Ici, l’objectif est de maintenir son haut niveau de qualité et de disponibilité afin d’accélérer le déploiement de nouvelles fonctionnalités.

Comment fonctionne le DevOps ?

L’objectif principal du mouvement DevOps est l’optimisation de la vitesse, de la fiabilité et de la robustesse des changements sur une infrastructure IT. Les moyens prônés pour y parvenir sont principalement l’automatisation et la bonne collaboration entre les équipes de développement et les responsables des opérations d’exploitation.

Les différents types de clouds, le choix des fournisseurs de services ou encore l’anticipation des besoins de l’entreprise doivent être interrogés au moment d’intégrer le DevOps dans la stratégie d’entreprise.

 

Les avantages du DevOps

#Culture

Une équipe DevOps performante se traduit par une collaboration sans friction entre les développeurs et les ingénieurs opérationnels. Pour y parvenir, ils s’alignent sur les méthodes de travail, possèdent les mêmes objectifs et s’accordent pour réduire les cycles de développement et de mise en production.

#Productivité  

L’automatisation est une des pierres angulaires du modèle DevOps. Elle repose sur des outils dont la finalité est de développer des produits plus fiables, plus vite. Leur utilisation est orchestrée par des pratiques propres au DevOps, telles que l’intégration continue et le développement continu (CI/CD) et la gestion de code.

Néanmoins, les outils ne peuvent pallier le manque de communication et de coordination au sein de l’équipe. La difficulté à s’extraire des responsabilités inhérentes à chaque rôle représente le principal frein à la transformation DevOps des équipes.

Les pratiques DevOps veillent également à assurer la fiabilité et la disponibilité du système, tout en renforçant la sécurité et la gouvernance.
#Expérience client 

Le modèle DevOps privilégie les cycles de développement et de mise en production courts. En plus de réduire les délais de mise sur le marché, il contribue à intégrer les retours des utilisateurs et implémenter de nouvelles fonctionnalités plus vite.

 

Comment adopter une démarche DevOps ?

Parvenir à un stade d’excellence dans le DevOps est un challenge pour toutes les organisations, quel que soit leur secteur ou leur taille. Mais les efforts apportent des résultats impressionnants et porteurs de bénéfices en termes de compétitivité. À condition d’être bien planifiés par les bons experts et d’assurer une bonne synchronisation des équipes tout au long du processus.

Pour vous aider à plonger au cœur de la culture DevOps et comprendre son fonctionnement, nous avons dressé la liste des principaux points qu’il vous faut connaître concernant DevOps :

  • Différences entre DevOps et Agilité
  • Intégration des méthodologies de développement aux opérations
  • Amélioration de la collaboration
  • Méthode pour implémenter le DevOps
  • Innovation avec les outils DevOps
  • Focus sur le cloud
  • La réussite du DevOps
  • Focus sur le métier d’ingénieur DevOps

Quelle est la différence entre équipe DevOps et équipe Agile ?

Le DevOps s’appuie principalement sur une collaboration renforcée entre les équipes de développement et les équipes de maintenance. Elle doit ainsi permettre d’anticiper les problèmes de versions sur les outils utilisés en développement et en production, les mises à jour qui pourraient retarder le projet ou encore l’adaptation de l’architecture pour répondre aux nouveaux besoins d’exploitation.

L’Agilité met la productivité en continu et l’intégration de nouveaux besoins au cœur de sa philosophie. Grâce à des développements qui se déroulent de façon plus fluide, le client retrouve la possibilité de changer d’avis, avec un minimum d’impact sur le temps dédié et les coûts dépensés.

Cet extrait issu d’un article consacré au DevOps et à l’Agilité résume leur complémentarité : « DevOps est donc l’harmonisation des pratiques agiles côté développement et côté exploitation pour profiter des bénéfices des pratiques agiles sur toutes les phases du projet. »

Approche DevOps : intégrer les méthodologies de développement aux opérations

Les concepts sous-jacents du mouvement DevOps existent depuis 2007 et sont le fruit d’une volonté d’implémenter des frameworks populaires de développement dans les opérations d’exploitation. À l’époque, des méthodologies comme l’approche Agile, le développement logiciel Lean et l’Extreme Programming connaissaient un succès croissant en termes de popularité et de taux d’adoption.

Ces pratiques visaient principalement à améliorer les workflows de développement des applications en se focalisant sur des objectifs d’amélioration de la qualité, de la rapidité et de la fiabilité sur les processus de livraison. Elles restaient toutefois fermées aux métiers liés aux opérations, principalement parce que leur flux de travail et les attentes qui en découlent étaient relativement différents.

services devops

Vos équipes développement et opérations ne sont pas synchrones ?
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Améliorer la collaboration entre développeurs et ingénieurs opérationnels

Mais fallait-il réellement des adaptations au sens de révision et de modification des frameworks existants ?

L’un des premiers et principaux défis à relever lors de l’intégration de ces méthodologies de développement était de collaborer entre équipes de culture et de pratiques différentes.

À l’époque et encore aujourd’hui, plus de dix ans plus tard, les développeurs et les ingénieurs opérationnels travaillent la plupart du temps en silos et ils entretiennent des relations complexes au mieux, conflictuelles au pire. Ceci est généralement causé par une divergence dans les attentes. Si les développeurs s’intéressent principalement aux changements et à l’évolution, les ingénieurs opérationnels sont en quête de stabilité dans les environnements de production.

Au lieu de changer le framework, le modèle DevOps a été créé pour tenter d’inclure les opérations dans les workflows existants en améliorant la collaboration avec les développeurs et en ajoutant ou en perfectionnant quelques principes, comme l’automatisation et l’évaluation continue.

DevOps ne fournit pas de directives explicites pour améliorer la collaboration. Chaque organisation applique différentes solutions. Parmi les approches les plus populaires, on privilégie l’intégration des ingénieurs DevOps à l’équipe de développement ou la mise à disposition d’infrastructures self-service pour les ingénieurs, qu’ils peuvent ensuite gérer eux-mêmes. Bien que peu courantes, ces approches soulignent l’importance de la collaboration dans les fondations des principes DevOps, comme les piliers CAMS.

Méthode pour implémenter les principes DevOps efficacement

Le mouvement DevOps est à la fois une approche culturelle et un état d’esprit. DevOps n’est pas un framework ; il ne s’accompagne pas d’un manifeste comme l’approche agile ni d’un ensemble de règles officielles comme Scrum. Cependant, pour qu’il soit implémenté efficacement, il doit au minimum reposer sur un consensus concernant les directives.

Chez Pentalog nous aimons particulièrement la proposition de « The DevOps Handbook » écrit par Gene Kim, et nous la suivons comme North Star : « Le système informatique est plus rapide, plus sûr et plus facile à modifier. »

Tandis que DevOps se développait pour devenir ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « norme », les experts ont tenté plusieurs fois de fournir des directives génériques. La définition la plus célèbre et largement acceptée des fondations de DevOps est celle des piliers CAMS.

 

Quels sont les 4 composants clés de la culture DevOps ?

CAMS est l’acronyme de :

Culture

La culture est essentielle à la réussite de l’équipe DevOps. Elle repose sur la collaboration, c’est-à-dire que toutes les personnes impliquées dans le projet travaillent ensemble et utilisent un ensemble standardisé de valeurs, d’outils et de workflows. Elles suivent un objectif commun et un plan pour l’accomplir ensemble.

Encourager une collaboration transversale entre différentes équipes et leur permettre de rester au courant de leurs projets, idées et défis mutuels est la meilleure manière de garantir l’efficacité concernant la gestion ou le dépannage.

Automatisation

Réduire le travail manuel est essentiel dans la méthodologie DevOps, qui promeut l’automatisation tout au long du cycle de vie de l’application. L’automatisation contribue à créer des produits plus fiables et plus rapidement. Elle permet aux équipes et aux entreprises de se focaliser sur l’innovation en évitent les tâches les plus redondantes.

Mesure

Basées sur les approches Lean et Agile, les pratiques DevOps favorisent une amélioration continue et la capacité à anticiper les défaillances, permettant aux équipes d’apprendre sans cesse afin d’optimiser le produit et d’améliorer la qualité du travail.

Grâce aux innovations techniques les plus récentes, les équipes implémentent une surveillance continue pour instaurer un système fiable et sûr, en détectant et idéalement, en réparant les erreurs avant même qu’elles ne surviennent.

Mesurer la performance, c’est fournir de précieuses données à vos équipes et leur permettre de prendre les décisions les plus judicieuses basées sur des informations quantifiables. Parallèlement, les tests permettent d’anticiper les problèmes et d’évaluer une mise à niveau avant sa sortie.

Sharing (partage)

Le partage (sharing) est le fondement de DevOps. C’est sur lui que reposent la culture, l’automatisation et la mesure. Ce changement révolutionnaire d’approche signifie que les équipes partagent leurs connaissances, outils, flows, informations et objectifs pour créer plus rapidement de meilleurs produits digitaux. On favorise la responsabilité partagée, car elle améliore la capacité de l’équipe à concevoir, produire et résoudre les défauts de la solution dont ils sont chargés.

DevOps Methodologie

Quels sont les outils DevOps ?

Depuis son apparition, DevOps a inspiré et a été inspiré par des innovations aussi bien dans le domaine des technologies que des pratiques.

Une fois rassemblées, les innovations technologiques constituent la chaîne d’outils DevOps. Propre aux besoins de chaque organisation, elle leur permet de tirer profit de l’automatisation, de rationaliser les processus de développement et de gestion de l’infrastructure.

DevOps s’inscrit ainsi comme une solution de choix pour implémenter une stratégie de développement logiciel fiable, qui privilégie les livraisons continues. Cette approche présente deux avantages : une accélération en termes d’innovation et la diminution des risques associés à chaque déploiement.

Afin de couvrir l’ensemble de l’intégration et du développement des applications, la chaîne d’outils peut être divisée en 3 groupes :

  1. L’intégration continue/le développement continu : les outils les plus populaires sont Git, SNV, Mercurial pour la gestion des versions ; Selenium, Appium, JUnit pour l’automatisation des tests et Ansible, Puppet, Chef pour le déploiement.
  2. La conteneurisation et l’architectures microservices avec Docker, Kubernetes et Apache Mesos pour la conteneurisation ; Spring Boot, Node.js et .NET Core pour l’architecture microservices.
  3. Le Cloud

AWS, Microsoft Azure et Google Cloud Platform : le cas particulier du Cloud

Arrêtons-nous un instant sur les plateformes de Cloud. Les plus populaires d’entre elles, à savoir AWS, Azure et Google Cloud Platform, sont clairement en faveur de DevOps.

Leur philosophie n’est pas seulement de fournir davantage d’automatisation pour faciliter la gestion de l’infrastructure et l’évolutivité, mais également de l’ouvrir aux développeurs. On peut citer de nombreuses fonctionnalités :

  • Dimensionnement automatique
  • Géoréplication
  • Infrastructure as code
  • Function as a Service
  • Orchestration de conteneurs
  • Interface SaaS
  • Pay as you go

Cet engouement se traduit également par l’utilisation du terme « DevOps » dans les programmes de certification de ces trois plateformes majeures. Par exemple, dans AWS : « ingénieur DevOps » ou « architecte solutions DevOps ». Sa popularité est telle que le terme DevOps est également utilisé pour désigner une fonction. Utilisation souvent plus populaire que son sens originel lié aux pratiques.

 

Comparaison entre le cloud privé, le cloud public, le cloud hybride et le multicloud

On distingue 4 types de cloud :

  1. Le cloud public
  2. Le cloud privé
  3. Le cloud hybride
  4. Le multicloud

Le cloud public est détenu et exploité par un fournisseur de services cloud, comme AWS, Azure, Google Cloud Platform ou encore Alibaba Cloud. Charge à lui de gérer le matériel, les logiciels et l’infrastructure. De son côté, l’entreprise-cliente accède aux services via un navigateur web.

Le cloud privé représente un ensemble de ressources du cloud computing exclusivement accessible à l’entreprise-cliente. Il peut être physiquement dans l’entreprise, ou être hébergé chez un fournisseur de services (aussi appelé fournisseur de services cloud gérés).

Le cloud hybride se caractérise par l’utilisation de clouds de différents types reliés par des fonctions d’intégration ou d’orchestration, qui permettent de partager les données et les applications. Le cloud hybride peut être l’association de deux clouds privés, deux clouds publics, ou bien un cloud privé et un cloud public.

Le multicloud repose sur le déploiement de plusieurs clouds du même type (privé ou public) mais issus de différents fournisseurs.

Selon un sondage mené par Uptime Institute Global Data Center, 30% des entreprises interrogées en 2020 déclaraient rapatrier leurs charges de travail du cloud public. En 2021, elles sont passées à 32%.

D’après une étude faite par Flexera en 2021 sur l’état du cloud, les entreprises privilégient le multicloud (92% des répondants) et le cloud hybride (80% des répondants).

 

Comment choisir son fournisseur de cloud ?

Le marché du cloud est dominé par 3 acteurs : AWS, Microsoft Azure et Google Cloud Platform.

Au Q3 2021, AWS détenait 32% de part de marché, contre 21% pour Azure et 8% pour Google Cloud Platform (source : Gartner).

Pour choisir le fournisseur de services et le type de cloud le plus adapté à ses besoins, l’entreprise doit d’abord faire un état des lieux de son architecture existante. Est-elle orientée applications, infrastructure, data ou encore sécurité ? Quels sont les objectifs stratégiques et en conséquence, les outils nécessaires à leur réussite que le cloud devra fournir ?

En identifiant les fonctionnalités indispensables, l’accès et le traitement des données, la stratégie de gouvernance et la flexibilité requise, l’entreprise pourra alors élaborer une stratégie de cloud au plus près de ses besoins, présents et futurs.

Pour accompagner l’entreprise dans sa transformation, Pentalog propose deux services : un Solution Design et le suivi de son implémentation par un Architecte Solution.

Le Solution Design se compose de plusieurs sessions de travail (ateliers puis phase d’analyse) qui réunissent les parties prenantes de l’entreprise et un Architecte Solution de Pentalog.

Il vise à répondre à l’une des questions suivantes (ou toutes selon les besoins de l’entreprise) :

  • L’architecture actuelle et ses composants répondent-ils pleinement aux besoins de l’entreprise ?
  • Quelles technologies choisir pour accomplir les objectifs commerciaux ?
  • Quelles compétences solliciter pour réaliser cette stratégie ?
  • Comment optimiser la disponibilité, l’intégrité et la sécurité des données ?

L’Architecte Solution peut ensuite être intégré à l’équipe de développement de l’entreprise. Selon la stratégie définie lors du Solution Design, son intervention peut porter sur :

  • Le choix, la priorisation et l’implémentation des technologies et des composants techniques
  • La mise à jour de la documentation portant sur l’architecture et sa conformité avec les standards de qualité
  • La formation de l’équipe d’ingénierie afin qu’elle ait les compétences et les connaissances nécessaires pour réaliser la stratégie en toute autonomie
  • Le suivi de la stratégie IT au regard des objectifs commerciaux

 

Comment optimiser ses dépenses dans le cloud ?

Selon le rapport publié par Flexera, 24% des entreprises interrogées déclarent avoir dépassé le budget alloué au cloud, tandis que 30% estiment que leurs dépenses dans le cloud pourraient être optimisées.

Pour maîtriser ses coûts, le cloud doit être envisagé comme un moyen, et non comme une fin.

Voici des pistes supplémentaires de réflexion pour optimiser les dépenses dans le cloud :

  • Lorsque l’entreprise décide de migrer vers une solution cloud, il est important que tous les services s’emparent du sujet, et pas uniquement le SI.
  • Prioriser les applications dans le cadre d’une migration
  • Choisir un fournisseur de services principal et des fournisseurs de services secondaires afin de ne pas être entièrement dépendant
  • Cependant, veiller à ne pas trop se disperser entre les différents fournisseurs de cloud, car chacun requiert des compétences spécifiques et les harmoniser demande une rigueur accrue dans l’organisation
  • Anticiper les besoins futurs car les partenariats avec les fournisseurs de cloud d’inscrivent souvent sur le long-terme

Le succès de la méthode DevOps

Ces dernières années, DevOps a affiché une croissance spectaculaire. Par ailleurs, les technologies d’automatisation liées aux infrastructures, à l’instar des outils de docker ou d’intégration continue, sont devenues la norme.

Les pratiques et la culture DevOps ont suscité un intérêt de plus en plus vif, et ont enregistré un taux d’adoption croissant. Les très grandes entreprises IT – Google, Amazon, Netflix, Facebook et Etsy – sont passées à DevOps il y a quelque temps déjà.

Aujourd’hui, il existe une tendance réelle et un véritable appétit au sein des entreprises de toutes tailles d’exploiter DevOps, et c’est un business qui se développe.

Google Trends montre clairement une augmentation massive depuis 2013 :

interest over time

À partir de 2014, le marché DevOps a quasiment triplé, et tout indique qu’il va continuer de se développer au fil des années à venir :

DevOps Market

Selon le rapport State of DevOps de Puppet Labs publié en 2016, qui rassemble les données de plus de 25 000 professionnels de la tech, les entreprises qui emploient des pratiques DevOps efficaces affichent de meilleures performances que les autres entreprises dans les domaines suivants :

  • Changements de code et déploiements 30 fois plus fréquents
  • Délai de changements de code et de déploiements 200 fois plus courts
  • Taux de déploiements en production réussis 60 fois plus élevés
  • Restauration de service 168 fois plus rapide
  • 2 fois plus de chances de dépasser les objectifs de productivité, de parts de marché et de rentabilité
  • Taux de croissance de capitalisation boursière 50 % plus élevé

 

Pentalog, Partenaire AWS niveau Avancé

En tant que Partenaire AWS niveau avancé, Pentalog peut vous aider à accéder l’écosystème technologique AWS.

Nous avons implémenté DevOps dans tous nos projets de développement. Nous soutenons et accompagnons nos clients dans le monde entier pour optimiser leur compétitivité grâce à une capacité de changement de leurs systèmes plus rapide et plus fiable.

Nos spécialistes peuvent accompagner votre transformation DevOps à l’aide d’un large éventail de services – architecture, ingénierie, consultation et bien plus encore – tout cela au sein d’un environnement compatible avec l’approche agile.

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Le métier d'ingénieur DevOps, à la croisée de l'administration de système et du développement

L’engouement pour l’approche DevOps a donné naissance à un nouveau métier, celui d’ingénieur DevOps.

Il s’appuie sur un ensemble de processus et d’outils pour automatiser le plus grand nombre de tâche afin de créer un pont entre les développeurs et les administrateurs système. Ce travail collaboratif crée alors de la valeur en continu pour l’utilisateur final.

 

Les missions de l’ingénieur DevOps

Pour réussir dans ses missions, l’ingénieur DevOps se porte garant de :

  • L’adoption de la culture DevOps au sein de l’organisation
  • La chaîne d’outils et des processus visant à implémenter DevOps
  • L’harmonisation des processus, du code, de la maintenance et de la gestion des applications
  • L’amélioration continue des processus et de l’environnement de développement et de déploiement
  • La mise en place d’outils de surveillance et de gestion des performances
  • La sécurisation des systèmes

Pour ce faire, il doit avoir une excellente compréhension de ces métiers. C’est pourquoi il possède des compétences dans le développement de logiciels et la gestion des opérations.

 

Les formations pour devenir ingénieur DevOps

Encore récent, le métier d’ingénieur DevOps ne fait pas l’objet (pour le moment) de formation spécifique. Il résulte principalement d’une riche expérience en tant que développeur et administrateur système.

Qu’elles soient en ligne ou en présentiel, les formations pour devenir développeur ou administrateur système ne manquent pas, au contraire.

La durée des formations varie entre 2 et 5 ans et les diplômes sont délivrés par des universités, des écoles d’ingénieurs ou de commerce ou des centres de formation reconnus par l’Etat.

Les formations en ligne peuvent se montrer plus pratiques pour les personnes en reconversion professionnelle car elles proposent des durées plus courtes (quelques semaines à quelques mois) et peuvent être éligibles au CPF.

 

Les technologies à maîtriser pour devenir ingénieur DevOps

Métier relativement récent et en perpétuelle évolution, le DevOps ne répond pas à une grille de compétences figée.

De plus, les prérequis techniques vont grandement varier selon les technologies choisies par l’entreprise et sa stratégie de cloud.

Cependant nous pouvons dégager quelques compétences techniques qui constitue le socle de connaissances de tout ingénieur DevOps :

  • Langages de programmation : Python, Java, JavaScript, C++, Ruby
  • Systèmes d’exploitation : Linux, Windows, UNIX
  • Pipeline CI/CD : Jenkins, CircleCI, Travis CI
  • Monitoring : Elasticsearch, Logstash, Kibana
  • Automatisation de l’infrastructure : Ansible, Terraform
  • Outils de versioning : GitHub, GitLab
  • Conteneurisation : Kubernetes, Docker, Containerd
  • Architecture microservices : Consul, API REST
  • Services Cloud : Microsoft Azure, Google Cloud Platform, AWS
  • Configuration de bases de données : Relationnelles, NoSQL, data lake
  • Configuration de flux d’information : Kafka, ETL

 

Les certifications DevOps

Afin de prouver leurs compétences techniques et leur souci de rester à jour, les ingénieurs DevOps ont la possibilité de passer des certifications telles que :

  • AWS Certified DevOps Engineer Professional Exam
  • Google Cloud Platform Professional Cloud DevOps Engineer
  • Certification Microsoft : expert ingénieur DevOps
  • Certified Kubernetes Administrator
  • Certified Kubernetes Application Developer Program
  • GitLab Certified CI/CD Associate certification

 

Les qualités pour réussir dans le rôle d’ingénieur DevOps

Trait d’union entre deux équipes traditionnellement cloisonnées, le DevOps doit avant tout faire preuve d’un sens de la communication poussée pour encourager et nourrir le dialogue.

Voici un aperçu des compétences collaboratives de l’ingénieur DevOps :

  • Bon relationnel pour communiquer avec les équipes et les stakeholders, les écouter, comprendre leurs demandes. L’ingénieur DevOps doit être capable de traduire les besoins dans un langage technique, ou au contraire de vulgariser.
  • Gestion d’une équipe composée de différents profils
  • Curiosité pour rester informé des dernières innovations
  • Proactivité
  • Adaptabilité
  • Esprit d’analyse
  • Sens de l’organisation

Plutôt que de chercher à tout prix un profil qui maîtriserait tous les outils, mieux vaut s’attacher à la somme des expériences professionnelles et au savoir-être de l’ingénieur DevOps et évaluer s’il serait un bon fit pour le projet et l’équipe.

 

Comment tester un profil DevOps ?

Comme évoqué, chaque entreprise possède des besoins spécifiques au regard de sa stratégie DevOps.

Pour retenir les meilleurs candidats, les entreprises peuvent s’appuyer sur les tests techniques DevOps disponibles sur Pentalog.

Les tests techniques pour ingénieur DevOps présentent plusieurs avantages :

  1. Ils donnent une chance de recrutement égale à tous les candidats ; le parcours scolaire ou les années d’expérience n’influencent pas le recruteur
  2. Ils permettent de gagner du temps sur la sélection des candidats pour les entretiens en s’appuyant sur les résultats obtenus aux tests
  3. Ils traduisent bien mieux les compétences des candidats que le CV

Après avoir validé les compétences de base propres à l’ingénieur DevOps, il peut être intéressant de lui faire passer un cas pratique, ou de le familiariser avec les projets en cours, pour mieux comprendre sa façon de raisonner et d’interagir avec les équipes et les stakeholders.

Cela permettra également au candidat de mieux se projeter sur le poste, comprendre le fonctionnement de l’entreprise et les attentes.

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