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Freelances : plateformes digitales ou réseau pro pour trouver sa mission ?

PentaGuy
PentaGuy
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Quelle est aujourd’hui la bonne manière en tant que Freelance pour trouver la mission « de ses rêves » ou tout simplement la prochaine mission ? Plusieurs options s’offrent à vous : traditionnellement, le réseau pro (ou bouche à oreille) est un des outils les plus communs. Cela inclut évidemment les cabinets de conseils ou de recrutements qui parfois proposent des missions relayées par leurs clients à des freelances ou sous-traitent avec des freelances. Depuis quelques années tout de même, ces outils se sont étoffés avec LinkedIn et les possibilités d’approche directe sont nombreuses et évidemment, des plateformes digitales ont vu le jour et se sont multipliées.

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Les méthodes traditionnelles pour trouver une mission

Eh bien si vous êtes un freelance, vous les connaissez déjà : rester en bons termes avec les commerciaux de la SSII que vous venez de quitter, déjeuner de temps en temps avec votre ancien patron (CEO ou CTO de préférence : oui, oui, ceci est un appel à invitation, je suis libre à déjà) ou garder des relations avec vos anciens collègues développeurs pour qu’ils fassent circuler votre CV : ce sont les manières les plus simples de trouver des missions.

Bon cela nécessite un peu de patience parce qu’il faut que les « planètes s’alignent » et que vous tombiez au bon moment mais avec un peu de sérieux dans le maintien des relations professionnelles, on y arrive.

Grâce à LinkedIn, il faut admettre que cette approche « directe » est beaucoup plus facile et permet de se rappeler au bon souvenir du « bon décideur » sans avoir besoin de l’inviter au restau (bon du coup, je risque pas d’être invité souvent moi…). C’est le réseau social pro par excellence et l’on voit fleurir régulièrement des demandes de missions pour freelances ou des freelances annonçant urbi et orbi leur dispo (c’est pas tous les jours qu’on voit la fumée blanche indiquant qu’un freelance en Ruby est dispo). Comme pour la méthode « in real life », il faut y consacrer un peu de temps chaque jour pour que cela soit efficace.

Les plateformes : poudre aux yeux ou bien réelle valeur ajoutée ?

Moultes plateformes ont fait leur apparition proposant aux freelances et aux clients d’entrer dans le vif du sujet sans presque aucun intermédiaire (à part la plateforme). C’est la promesse d’un accès aux missions et aux compétences de manière immédiate et en simplifiant l’aspect administratif.

Il faut reconnaître que certains sites sont une référence : freelance-info.fr par exemple. En dépit d’une interface désuète tout droit sortie de l’année 2005, freelance-info.fr fait aujourd’hui figure de référence et semble avoir les faveurs des indépendants. Plus récemment, Hopwork et Upwork (ne pas confondre, ce n’est pas la même société) sont apparus et font figure de petits nouveaux à côté de Freelance-info qui existe depuis 1997, soit quelques micro-secondes après le Big Bang à l’échelle d’Internet.

Cependant, même si certaines plateformes sortent du lot, les indépendants leur reprochent souvent d’être « Le bon coin » plutôt qu’une plateforme qualitative tant sur les profils – eux-mêmes donc – que sur les missions. Pierre P. (si si il existe vraiment) me confiait : « J’ai pas mal bossé pour des projets de ce type [sur ces plateformes], et j’ai décidé d’arrêter voilà un an et demi, car le rendement n’est pas intéressant : les petits clients qui cassent leur tirelire pour avoir un site web sont généralement dispersés, ne savent pas définir leur besoin, et régulièrement le temps passé est supérieur à ce qui a été prévu »

Une troisième voie ?

Certaines plateformes misent « tout » sur les freelances en tentant d’exploiter le nouveau filon qu’ils représentent mais oublient d’éduquer leurs clients sur la manière de travailler efficacement avec un freelance, voire même sur la manière de réaliser un développement logiciel par exemple. Cela décourage les freelances. Les clients quant à eux se voient proposer des profils sur une plateforme sans réelle évaluation des compétences techniques. Je vous mets au défi de trouver un seul freelance qui a moins de 4 étoiles sur 5 sur ces plateformes : donc impossible de faire la différence entre « bon » freelance et « mauvais » freelance.

La seule manière, à mon sens, de sécuriser les clients c’est d’être capable de comparer objectivement les freelances sur les compétences qu’ils affichent, au-delà d’une simple « note » et de s’appuyer sur une qualification technique des profils par un interlocuteur technique compétent. Pour les freelances, il faut que les missions soient calibrées et que les « bons » clients soient séparés de l’ivraie via un cadre méthodologique et pas uniquement des formulaires à remplir « tout seul » sans assistance.

C’est ce que nous nous proposons de faire chez SkillValue. D’un côté, j’évalue la pertinence des projets proposés par les startups et je leur apporte un cadre méthodologique, si nécessaire, en tant que CTO référent. De l’autre, j’interviewe individuellement chaque freelance avant de lui proposer une mission, de façon à m’assurer que ça « colle » entre les aspirations de l’un (obtenir un site, un MVP, une app mobile… ) et de l’autre (travailler sur des projets ambitieux, avec des technos intéressantes, et des compétences en plus à la fin de la mission)

Ça vous intéresse de faire partie de l’aventure SkillValue Freelancers ? Contactez-moi !

A propos de l’auteur : Benoît Fillon

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