Loading...Par le passé, nous avons tous vécu la course aux versions : la nouvelle version X du logiciel Y a la fonctionnalité Y … A une époque où le capital fonctionnel et ergonomique des outils avaient beaucoup à gagner, une décision de migration à mi-chemin entre le comportement geek et de l’optimisation de l’utilisation des outils, cela pouvait se justifier. Je parle ici des outils bureautiques, des outils métiers ou encore des outils de production.
Avec la progression des outils, le recouvrement des coûts de migration par les gains d’une nouvelle version est de plus en plus difficile à justifier. Pour des outils serveur, cela peut se justifier avec une application serveur pour des raisons de sécurité mais on est ici à l’échelle 1. Quand on parle des utilisateurs, on est à l’échelle N.
En faisant abstraction de la conduite de changement (à ne pas négliger), le cloud et les solutions VDI vont apporter un gain important sur les actions de migration des postes de travail. En effet, l’automatisation d’une migration n’a de valeur qu’à partir d’un grand nombre de postes de travail. Mais pour les opérateurs de cloud, ces migrations seront gages de sécurité, d’homogénéité et d’intérêts. Pour eux, l’automatisation sera incontournable pour assurer leur service. On est ici à l’échelle N puissance N.
Les acteurs de cloud ont donc intérêt à rapidement arriver à la masse critique pour rentabiliser l’automatisation de leurs services et proposer à leurs clients des coûts incitant à l’externalisation.
