Ça a commencé doucement à saigner ici ou là, surtout dans les startups européennes, nous le voyons sur nos clients suisses, allemands, anglais et français. Pas encore aux USA où l’investissement digital reste au plus haut fin 2018 et 2019.
L’investissement en propriété intellectuelle a même augmenté de 13% au T4 sur un an.
Du jamais vu. Ce qui explique d’ailleurs un peu le temps que je passe de l’autre côté du grand bassin.
En Europe nous voyons, comme à la fin 2008, un petit mouvement s’amorcer et un croisement s’opérer :
- Ceux qui diminuent leur appel aux services outsourcés et au consulting (local, nearshore, offshore) et réduisent leurs équipes partenaires.
- Ceux qui au contraire, voyant les nuages s’amonceler, envisagent d’augmenter leur appel à l’offshore. Ceux là s’ils sont nos clients remplacent chez nous leurs collabs démissionnaires. D’autres frappent maintenant à notre porte en voyant leur niveau de marge se réduire et les clients hésiter. Bienvenue à eux, nous allons les aider à les restaurer.
Pendant des temps troubles, l’agilité reste un mécanisme de croissance véritable
Evidemment et vous n’en serez pas surpris, je crois dur comme fer dans les dispositifs outsourcés. Nous les avons éprouvés et démontrés en nous hissant parmi les meilleurs en Europe de l’Ouest et aux USA et nous entendons bien démontrer en 2019 et 2020 que nous sommes devenus la société digitale de masse la plus Agile du monde.
Nous y sommes parvenus grâce à :
- nos milliers de freelancers
- nos +1 000 employés (en dév, DevOps, consultants sécurité, UX/UI designers, scrum masters, POs) qui délivrent 250 produits agiles par an aux meilleurs entreprises digitales du monde
- notre communauté de 500 000 dévs ayant un compte sur SkillValue
- nos contrats et juristes agiles
- nos offres de financement agiles pour les startups
- nos procédures de recrutement agiles…
Nous ne laisserons plus rien au hasard et Pentalog va devenir le siège mondial de l’agilité digitale : une plateforme automatisée pour offrir les meilleurs prix et ne pas avoir à lésiner sur la qualité.
Je rappelle que nous n’avons que 7 commerciaux, 4 juristes, 25 marketers pour mettre toutes ces offres sur le marché, et nous atteindrons sans doute 15 à 20 pays cette année depuis 2 équipes marketing (à Orléans et en Europe de l’Est) et 3 de vente (Orléans, New-York, Paris et Francfort).
Les grands comptes sont les plus rapides dans leur choix pour l’offshore et le nearshore
Ce que je trouve le plus intéressant, c’est que ce sont les mastodontes, sans doute parce qu’ils n’ont aucun état d’âme et disposent d’études économiques de conjoncture, qui sont les plus rapides dans le déplacement vers l’offshore et le nearshore.
Nous en avons accueilli deux en quelques semaines seulement sur la fin de l’année 2018 et le début 2019. Nous ne les avions jamais rencontrés avant, n’avons fait aucune démarche de référencement et en quelques semaines nous avons contractualisé $15M avec eux :
- Le premier nous prend pour remplacer une solution mixte Allemagne-Pologne par une solution full roumaine intégrée dans son commandement et son process agile (nous).
- Le second arrête ses recrutements sur la côte est américaine alors que ses projets sont immenses et qu’il ne souhaite pas les ralentir au risque d’une diminution des revenus. Il préfère anticiper.
Si les choses se passent comme en 2008-2009-2010, l’offshore au sens large connaîtra un coup d’accélérateur après un premier ralentissement. Probablement plus fort étant donnée la maturité de l’offre mondiale. Mais l’appel des coûts et le besoin de réaliser les projets joueront in fine en faveur de l’outsourcing offshore et nearshore. Comme à chaque crise depuis les années 90.
Sur une plateforme comme Pentalog.com, il n’est pas difficile de constater l’amplitude économique de l’offre mondiale. Il y a en gros 3 grandes zones de prix :
- Les USA : aucun outsourcing sur les côtes Est et Ouest à moins de $800/j
- L’Europe de l’Ouest, le reste des USA et le Canada : en général rien à moins de 500€
- L’Europe de l’Est : rien à moins de 270€
- L’Asie du Sud-Est et l’Inde : rien à moins de 170€
Il y a enfin l’Afrique mais sans offre suffisamment scalable et dérisquée à ce jour. Ce qui ne signifie pas que nous n’avons pas un œil attentif sur le Kenya, le Sénégal, l’Afrique du Sud…
Les prix approximés que je donne ici sont ceux d’une balance de séniorité dans une équipe de dév. Les prix en consulting sécurité, DevOps sont plus élevés partout.
A noter que les mêmes tendances s’appliquent sur le Freelance avec un début à 450€ en Europe de l’Ouest et 230€ en Europe de l’Est.
Avez-vous mis en place les bons mécanismes pour réagir contre la crise ? L’agilité et l’outsourcing font-ils partie de vos plans ? Prenons rendez-vous pour échanger plus !
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