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Hanoi, je t’aime

Sophie Lelarge
Sophie Lelarge
Chief Revenue Officer

Ca fait un bon moment que je n’ai pas écrit de post sur le blog depuis que j’étais devenu l’un des auteurs officiels. Parce qu’il me faut toujours une certain tranquillité dans l’esprit pour pouvoir écrire, ce qui n’est pas le cas ces derniers temps. Aujourd’hui, un samedi paisible, assis dans mon salon et regardant la télé, j’ai trouvé l’inspiration pour vous partager quelques mots sur la ville que j’appellerais « la maîtresse de toute ma vie » : Hanoi.
Il faut dire que l’inspiration n’est pas née par hasard, aujourd’hui le 10/10 est un jour spécial pour la ville. Nous fêtons non seulement les 999 ans de son existence officielle mais aussi les 55 ans de sa libération de toute occupation coloniale.
Originairement on ne dit pas que je suis d’Hanoi car mon père est issu d’une autre ville à 80km au nord d’Hanoi. Mais né et grandi dans cette ville, je me considère 99% Hanoian et fier de tous ses qualités ainsi que défauts. Toute mon enfance est gravée d’un Hanoi tranquille, paisible, traversé par le fleuve rouge, avec ses petites rues, ses maisons à forte influence coloniale, ses lacs et surtout ses vélos. Je ferais tout pour revenir au temps où mon père conduisait ma mère et moi sur son vélo, pas d’embouteillage, pas de pollution, ni de klaxonne.

Hanoi dans les années 80 – 90

Hanoi est comme une fille asiatique : timide, pudique mais possédant une beauté irrésistible qu’on n’oublie jamais. On ne peut jamais dévoiler tous ses secrets, ses charmes. Elle nous conquiert dès la première rencontre et nous laisse amoureux d’elle toute la vie. Mais comme toutes les filles de la vie moderne, elle est rentrée dans une phrase de pubère, de rébellion. La ville change de face tous les jours, se développe à vitesse incroyable, prend même les villes voisines pour figurer parmi les capitales les plus grandes du monde au niveau de la superficie. Dès problèmes de circulation, de saturation et de mauvaise urbanisation se multiplient. On y vit plus vite, on y plus mal, on y vit avec moins d’affectation.

Hanoi lors de l’inondation historique en 2008

Pourtant, mon amour pour Hanoi n’a jamais changé. Cette ville va encore se développer économiquement, socialement et culturellement pour mériter de son histoire de 1000 ans. Mais rien n’empêche que j’aime vivre ici, j’aime travailler ici et mes enfants vont grandir ici. J’ai confiance à un Hanoi toujours plus beau, toujours plus charmant et plus moderne ; et je serais très heureux de partager cet amour avec vous à travers ce post.

Lac d’épée au centre d’Hanoi aujourd’hui 10/10/2009
Ce post n’a donc rien d’offshore et je ne sais pas si Fred m’autorise à le publier, je tente ma chance quand même. Qui savait que seule la globalisation permet à Hanoi, 55 ans plus tard après l’occupation, de figurer dans la carte Pentalog. Seul chez Pentalog où les vietnamiens travaillent maintenant au quotidien avec les roumains, les moldaves et bien sûr, les français.  Laissons un peu derrière les difficultés lors du démarrage du premier projet de l’agence, Hanoi accélère son rythme de développement à l’heure actuelle. Nous avons envoyé une équipe à Iasi pour un deuxième projet il y a quelques semaines, puis je viens constituer avec succès une belle équipe de 4 personnes pour la première phase d’un projet de développement interne. Le pilot d’un projet client va également démarrer bien tôt, sans parler des opportunités qui ont forte chance de se concrétiser. Bref, nous sommes en passe d’approcher les objectives fixées, et peut être avec un peu de chance,  nous devrons déménager plutôt que prévu car nous n’aurons plus d’espace dans nos locaux actuels.
Hanoi, je t’aime. Allez je vais sortir un peu pour rejoindre Sophie, Mona et Seb et tous les Hanoians qui sont dans les rues maintenant pour la fête.


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