Voilà deux ans déjà que Pentalog s’est implanté au Vietnam, à Hanoi. Le groupe était arrivé à un point où son offre se devait d’être complétée par des services « extreme low cost ». A l’époque où nous avons mené notre étude d’implantation, le Vietnam avait été mis en concurrence avec la Chine. Notre choix final a été guidé par une proximité culturelle et linguistique plus marquée par rapport à la France et l’assurance de pouvoir accéder à des ressources de très haut niveau plus facilement. La pari est réussi, puisque nous avons aujourd’hui une soixantaine de collaborateurs à Hanoi, tous anglophones, et à 50% aussi francophones, qui travaillent pour des clients tels qu’Altadis (groupe Imperial Tobacco), aussi bien que sur des projets d’innovation dans le cadre de Pentalabbs. Aujourd’hui nous estimons que notre positionnement vietnamien, low cost mais sur des prestations d’ingénierie à haute valeur ajoutée, bénéficiant de tout le système et de toute l’organisation Qualité mis en place au niveau du groupe, constituerait également une réponse satisfaisante aux attentes du marché nearshore en Asie, et notamment du marché japonais.
L’outsourcing japonais représentait selon Gartner un CA de 4 milliards d’USD en 2009, dont plus de la moitié correspond à des prestations de développement de logiciel embarqué. Les fournisseurs des Japonais sont avant tout chinois et indiens bien sûr, mais la part de marché vietnamienne (en 3ème position derrière les 2 géants) tend à s’accroître, alors que celle de l’Inde recule depuis 2007. Les prestataires IT vietnamiens travaillent en fait surtout pour le Japon, mais les services vendus se cantonnent souvent à du testing. C’est là que nous nous différencions de la concurrence locale : nous sommes en mesure de fournir des services de développement (IS & embedded systems) de haut niveau, dans le cadre de grands projets.
S’implanter au Japon ne sera pas une mince affaire. C’est la première fois que nous allons nous confronter à un tel gouffre culturel et linguistique. Mais notre expérience passée, multiculturelle et multilingue (français, anglais, roumain, russe, allemand, vietnamien, hébreu, …) sera un gros atout. Il va nous falloir rapidement identifier un futur associé local, doté d’une double culture européano-nippone ou vietnamo-nippone et d’une véritable motivation entrepreneuriale. Nous lançons les recherches dès à présent.
Aymeric
octobre 20, 2010 à 16:04Sur la sélection du Vietnam, il y avait aussi la qualité des filières de formation qui nous avait impressionnée. Le PFIEV (programme de formation d’ingénieur d’excellence au Vietnam) en faisait partie (financé par la France et reconnu par la commission des titres d’ingénieurs. On a également des personnes de l’effectif des agences qui ont suivi des cours de japonais. Le défi « Japon » est intéressant et également incontournable de part notre proximité géographique. Notre organisation s’oriente également vers ce type de marché en intégrant des évolutions (CMMi, …) qui semblent correspondre à des attentes initiales de ce type de client.
Florent D (aka Barbu)
octobre 20, 2010 à 15:49Ca risque d’être une expérience très intéressante de travailler avec des japonais. gokoun wo oinorishimasu 😀
GL
octobre 22, 2010 à 16:53Beau challenge ! Mais il faut aussi penser « zone Asie – Pacifique », les Dragons, l’Australie qui récessionne moins que la majorité. Le Vietnam a un beau positionnement dans cette zone
Baptiste Bassot
octobre 29, 2010 à 01:43Bonjour J’ai vu votre annonce, et suis interesse pour debuter une conversation. Le groupe Pentalog a un positionnement, et suis une strategie raisonnee que je trouve tres interessants a plusieurs titres. Au cours de mes annees en tant que consultant, j’ai travaille sur plusieurs fusions-acquisitions de firmes de services professionels et de BPO, et suis donc bien place pour comprendre et agir sur les points clefs d’un developpement au Japon. J’ai aussi dirige des missions pour des firmes technologiques (SSII) etrangeres s’implantant au Japon (Indiennes et philippines), et ai une bonne connaissance du secteur, des clients (multinationales ou PME etrangeres, ou groupes japonais) et des services, equipes et structures necessaires. Enfin, j’ai eu a outsource des activites comme call-center, administratif et comptabilite, au travers de logiciels specifiques, pour une entite japonaise vers Hong-Kong et Shanghai, et comprend donc bien les problematiques clients. Mes experiences d’entrepreneur au Japon et a l’etranger me laissent penser que vous avez plusieurs atouts pour reussir. En quelques lignes: – s’addresser prioritairement aux PME etrangeres (francaises) puis japonaises associees (les PME nippones sont maintenant en train de creer leurs reseaux internationaux) – developper un produit d’appel (je pencherai pour un reverse-auction procurement tool) sur lequel baser l’approche client. Avez-vous au vietnam des employes capables de parler japonais? Laissez-moi savoir si vous etes interesses pour engager cette discussion. Nous pouvons avoir une visio-conference dans les jours qui arrivent, a votre convenance. Sinceres sentiments Baptiste Bassot