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Externalisation IT

Première approche de la Wireless Valley scandinave

PentaGuy
PentaGuy
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La semaine dernière, j’étais à Stockholm, puis à Oslo, avec une délégation d’entreprises IT roumaines et ARIES, l’association professionnelle représentant les sociétés du secteur en Roumanie. Il s’agit pour Pentalog d’une première approche concrète d’une zone géographique qui nous intéresse depuis longtemps. Nous avons pu établir des contacts avec des sociétés intéressantes, Fred va bientôt se rendre à Stockholm pour voir d’autres personnes encore. Il y a de réelles opportunités à exploiter.

J’ai effectué entre autres une visite au siège social de 2 grands noms locaux, acteurs de premier plan sur la scène internationale : Ericsson (que nous connaissons bien), au cœur de la « Wireless Valley » chère aux Suédois, et Telenor, l’opérateur de téléphonie fixe et mobile n°1 en Norvège et n°6 mondial, dans un cadre très agréable au bord de l’eau… J’en ai retenu un discours clairement axé sur l’innovation et l’internationalisation. Bien sûr, dans de petits pays, avec une si faible population, les marchés sont rapidement saturés, et l’export et l’innovation sans relâche sont les seuls moyens pour grandir, s’affirmer et perdurer.

Ecologie, technologie, engagement citoyen et social, parité dans la gouvernance d’entreprise semblent constituer des piliers du monde des affaires scandinave. Il y a beaucoup de femmes au top management des prestigieuses entreprises du coin. De quoi flatter la part de féminisme que nous avons toutes en nous ! Chez Ericsson, la Vice Présidente en charge du Marketing est une superbe quadra blonde aux yeux bleus, avec une grande classe, correspondant bien à l’idée qu’on peut se fait des femmes d’affaires nordiques 🙂 ça fait un peu cliché mais c’est vrai ! Chez Telenor, on nous a expliqué qu’il y a 40% de femmes au Conseil d’Administration, ce n’est pas exceptionnel, c’est la loi. La Vice Présidente qui nous a reçus est une personnalité dotée d’une poigne et d’un charisme impressionnants, s’accordant bien avec la philosophie de la maison. Chez eux, on a supprimé au maximum les murs et le papier. L’objectif est de faciliter d’une part les interactions humaines et la communication et ainsi booster la créativité de chacun et d’autre part soutenir l’utilisation des nouvelles technologies dans chaque geste du quotidien professionnel. J’ai vu dans les salles de réunion des équipements intelligents et communicants que je ne croyais encore exister que sous forme de prototypes… J’ai donc beaucoup entendu parler de R&D, de M2M, de réseaux sociaux, de marchés émergents et d’international au cours de ce séjour. J’ai d’ailleurs bien pensé à Pentalabbs et à ses Labbiens qui s’y seraient probablement sentis dans leur élément.

Sur un plan plus général, j’ai ressenti en Suède et en Norvège un dépaysement subtil, pas aussi flagrant que lorsque j’ai atterri à Bangalore l’année dernière à la même époque, mais bien présent tout de même : à 14h30, en sortant de ma chambre d’hôtel, j’ai constaté avec effroi qu’il faisait déjà presque nuit. J’ai lu une fois que les plus gros consommateurs européens d’antidépresseurs sont les Scandinaves, eux qui vivent pourtant dans un cadre socio-économique que beaucoup leur envient… Un chauffeur de taxi à Stockholm m’a expliqué les conséquences chimiques, physiques et psychiques que ce manque de lumière entraîne sur le corps humain en hiver. Mais d’un autre côté, tout là bas respire la modernité et l’esthétisme, la propreté, et le civisme. En une semaine, je n’ai pas croisé une seule crotte de chien, pas vu un seul bistrot pouilleux, pas une façade de bâtiment décrépie. L’art contemporain est au centre de tout, dans les locaux d’entreprises comme dans les boutiques de fringues. Tout est design, harmonieux. Et les gens payent tout par carte, leur pain, leur paquet de cigarette, leur ticket de métro. Ils semblent vraiment avoir une longueur d’avance sur pas mal de choses. Mon seul regret : j’ai eu beau guetter les 7-eleven à tous les coins de rue de Stockholm, je n’ai pas aperçu Lisbeth Salander en sortir avec quelques pizzas surgelées sous le bras…


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