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Une roumaine à Saigon

Monica Jiman
Monica Jiman
Chief Customer Success Officer Pentalog Europe & Asia

Premiers instants magiques, premiers pas en Asie, premières impressions tropicales. Ce voyage, je le sens dès les premières secondes, ne va ressembler à aucun autre. J’ai la curieuse sensation de trouver quelque chose que je n’avais jamais cherché avant, mais qui pourrait ne plus me quitter tellement les sentiments sont puissants. 

Ces minutes qui passent me reviennent en tapant ces lignes sur mon clavier. Je me rejoue toutes les images surprenantes qui ont frappé ma rétine, mais aussi mes poumons. L’humidité chaude me prend à la gorge bien qu’il ne soit que 6 heures du matin. Et Fred qui me dit qu’il fait beaucoup plus frais que la dernière fois ! S’ensuivent des odeurs de tropiques, les odeurs de toutes ces mobylettes dont on m’avait parlé mais qui semblent s’écouler, comme une sorte de rivière mécanique. Les saïgonnais ne s’arrêtent jamais, sur leurs petits engins, la circulation est pratiquement toujours possible. Ils s’infiltrent partout mais sans jamais aucune agressivité. Pratiquement aucun véhicule ne dépasse les 50 km/h. 

Après, nous avons enchaîné les rendez-vous à un rythme soutenu : entreprises, universitaires, étudiants, et notre premier stagiaire ! Fred vous en parlera dans un autre post. 

Finalement, je n’ai pas ressenti de choc au sens négatif du terme.

La VNU (l’université nationale) m’a impressionné par la qualité de son plateau technique, la propreté, l’état et la conception des bâtiments. Tout cela est bien loin du délabrement que j’ai trop connu dans les universités est-européennes ou j’ai étudié, enseigné et avec lesquelles je collabore maintenant. Que dire de la rencontre avec les étudiants ? On m’avait tellement dit qu’ils seraient quasiment muets ! La vérité, c’est qu’ils nous ont posé des dizaines de questions sur nos stages et sur notre projet dans leur pays.  Voila, je m’attendais à un choc et à ce stade, il n’a pas eu lieu. J’en aurai, je m’en doute, mais plus tard. Pour l’instant, tout ce que je peux dire, c’est que la vie à Saigon a une saveur toute particulière. Ceux qui connaissent Fred s’imaginent bien qu’il ne lui faut pas longtemps pour se procurer les meilleures adresses de l’art de vivre local. Et bien, croyez-moi, il y en a beaucoup. Nous avons mangé des Nems au foie gras, des raviolis de langoustes, des œufs brouillés aux truffes, un tournedos Rossini de ton et de foie frais poêlé, des vins sublimes de Bourgogne et du Rhône, un millefeuille de framboises, une déclinaison de bœuf en 5 plats. Dans l’un des trois excellents restaurants où nous avons été, nous avons payé moins cher que pour une pizza et deux bières sur Colentina à Buc ! Pour un restau de niveau 2 étoiles au guide Michelin, c’est-à-dire quelque chose qui n’existe même pas à Bucarest ! Et là, il y en a plusieurs. Dans mon prochain billet, je vous parlerai de la cuisine locale et de mes nouvelles amies les épices ! Tous ceux qui me connaissent savent que je changeais de table si quelqu’un s’amusait avec un piment !  Que dire enfin du bar du Caravelle, au 9ème étage d’un établissement aussi ancien que la colonisation française, qui surplombe de peu le dôme de l’immeuble occupé par Louis Vuitton. Un vrai cocktail de France de toujours, de Safran, de pluie chaude et de lumières de la ville.  Nous voici maintenant à Hanoi, où je sais que je vais passer de nombreux mois l’année prochaine. Je voudrais remercier Frédéric pour la correction de ce billet.


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