Pentalog convoque ses administrateurs dans le cadre d’un possible lancement d’une augmentation de capital, raisonnable, de 1 à 2 millions d’Euros afin de financer les avancées du groupe dans l’ère du Cloud Computing et de soutenir sa croissance dans nos pays d’implantation ou dans d’autres encore.
Pentalog n’en est pas à son coup d’essai en la matière mais a toujours évité le recours aux fonds d’investissement, leur préférant les salariés, les associés fondateurs et les prêts bancaires pour couvrir ses besoins d’investissement.
La question de ce soir consiste précisément à déterminer quelle sera la modalité de cette prochaine opération de renforcement des fonds propres. D’un côté, un fond ISF, attiré par le côté rassurant et longtermiste de la stratégie de Pentalog, de l’autre côté, un montage de participation salariale, de soutien par les actionnaires historiques et de financement bancaire.
La deuxième option est plus conforme aux valeurs de long terme de l’entreprise. Avec 56% du capital détenu par les salariés (dont moi-même à hauteur de 24%), environ 5% détenus par des salariés roumains et moldaves et des options portant les salariés non français à 10-15%, envisager un bond du capital détenu par les salariés à 60-70% ne serait pas pour me déplaire. La question est de savoir comment réaliser une telle opération et quels en seraient les critères ? Ce soir, nous devrons valider le principe de l’augmentation et choisir parmi deux types d’associés : fond ou salariés. A suivre…
johann lauthier
novembre 8, 2010 à 16:08Je trouve vraiment la deuxième solution intéressante, et conforme à l’esprit de Pentalog… Mais si le fond ISF dont tu parles est bien celui auquel je pense, dont nous avons parlé voici quelques semaines, cela peut aussi être particulièrement intéressant, y compris en terme d’ouverture de nouveaux marchés, de nouveaux clients… Une option mixte n’est pas envisageable ?
Frédéric LASNIER
novembre 9, 2010 à 15:36Hmmm, je ne suis pas sûr de l’intérêt réel d’un fond ISF pour les entreprises dans lesquels ils investissent au delà des avantages fiscaux pour les investisseurs. Je suis sceptique à cet égard. La participation élargie des salariés n’est pas chose facile à définir : prime d’émission spécifique et réduite, bonus en action gratuite… La plupart de nos équipes ne sont pas habituées à ces concepts. Nous avons une semaine pour intégrer les demandes du conseil et formuler la proposition finale.