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Stratégie

Cloud : bientôt des ressources revendables ?

PentaGuy
PentaGuy
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J’ai participé le 23 mars en tant que DSI de Pentalog à une conférence très intéressante sur le cloud computing organisé par CIO-Online (http://www.cio-online.com/ ). Plus d’une centaine de DSI étaient présents à cet événement de qualité.

L’alternance de solutions (Riverbed, Microsoft, Salesforce, …) et d’expériences (PSA, cabinet d’avocat, BNP Paris innovation) ont permis de balayer largement l’étendue du Cloud. La dernière partie de cette conférence était une table ronde très représentative du contexte : cloud privé/public/dédié, S.P.IaaS.

Le plus représentatif du modèle de PaaS fut la société Lokad qui fait du calcul de prévisions en ligne. On leur fournit les données initiales, ils démarrent les instances nécessaires chez Azure, chargent les données, lancent l’analyse, récupèrent les résultats, et enfin arrêtent les instances. A 15 centimes l’heure par instance, ils profitent pleinement du modèle « pay as you go ». Pour respecter leur engagement de livraison (résultats en 1h à leur client), sur un modèle classique, il leur faudrait un très lourd investissement initial. Pour un calcul de prévision, jusque 100 processeurs peuvent être mobilisés, bientôt plusieurs centaines pour livrer encore plus vite.

Le DSI de la STIME (filiale du Groupement des Mousquetaires) a lui évoqué leur solution « maison » de virtualisation. Puisqu’ils ont comme fondement de ne pas dépendre d’un fournisseur, ils se devaient d’appuyer leur socle sur une solution robuste fiable. Ils ont choisit de personnaliser la solution VirtualBox de Sun avec l’intégration d’autres briques OpenSource. Ainsi, ils peuvent répondre rapidement aux besoins avec du cloud privé / public pour l’exécution ou le stockage ou alors un mélange de l’ensemble. C’est certainement aussi l’évolution du cloud. Quand on voit le produit de Riverbed qui sortira l’année prochaine sous l’idée de « SAN as a LAN », on peut imaginer que l’on pourrait avoir d’un côté les machines et de l’autre le stockage.

Je me demande d’ailleurs si des salles de marché ne vont pas se mettre en place pour acheter de la puissance processeur d’un côté, du stockage chez un autre et de la bande passante chez les opérateurs. C’est un peu comme le font aujourd’hui les fournisseurs d’énergies (gaz + électricité). On arriverait à une virtualisation totale. L’idée est très intéressante, mais l’abstraction totale va-t-elle dans le bon sens ?

En effet, lors de cette conférence, une avocate d’un cabinet spécialisé est intervenue pour rappeler les précautions qu’il faut prendre sur l’externalisation (SLA, réversibilité, …). Quelle garantie pourrait-on avoir avec les brokers ? Surtout si vous vous imposez (ou vous faites imposer) des règles sur le respect de l’environnement. La société MARKESS est également intervenue pour présenter les résultats de son étude sur les solutions de Cloud. Pour les DSI sondés, confidentialité des données, garantie de continuité et qualité de service sont les trois principaux enjeux du cloud computing. Cela ne va pas être simple non plus pour les brokers.

Le broker de cloud est une bonne idée pour que le client final puisse toujours bénéficier du meilleur prix. Pour arriver à ce type de services, il va falloir que :

– les offres évoluent encore pour disposer des prix « revendeur » (pas encore vu à ce jour)

– les législations évoluent pour « imposer » des normes. L’Europe a certainement une carte à jouer sur le sujet, mais ça risque d’être long.

– les concepts du cloud soient mieux maîtrisés par ceux qui en ont besoin pour appréhender les risques, les avantages et les coûts.

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