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Stratégie

Fournir une aventure personnelle à tous les pentaloguiens, même après 20 ans

Frédéric Lasnier
Frédéric Lasnier
Chief Executive Officer

Alors que Pentalog a croisé le cap des 20 ans en novembre dernier, que nous avons maintenant investi 6 fois dans des startups, que 40 employés sont devenus actionnaires et que 2 pentaloguiens viennent d’être nommés CTO (directeur techniques) de startup que nous soutenons financièrement, je n’ai pu m’empêcher de réfléchir à la question de savoir si Pentalog représente toujours une aventure potentielle pour ses employés ?

Au sens de l’aventure donc, quel est le rapport entre le Pentaloguien de 1993 et celui de 2014 ?
Avons nous pu préserver une part de la folie des débuts ? Les 5 premiers Pentaloguiens étaient convaincus qu’ils détenaient simultanément les clefs du big bang et de l’immaculée conception. Ils dormaient dans l’agence, travaillaient n’importe comment et mal … mais 18H par jour, 7jour sur 7 et sans rémunération. Nous mangions ensemble, nous rêvions ensemble, nous faisions la fête ensemble… Il m’a été rappelé récemment que nous avions même envisagé d’avoir un château un jour ! 🙂 Que reste-t-il aujourd’hui de nos origines ? De ce qui a constitué nos valeurs de référence et a fait de nous un groupe humain. Enragé certes… mais humain 🙂
L’aventure, la fête, le rêve, les ambitions, font elles toujours partie de l’univers d’un Pentaloguien de 2014 ?

Pentalog c’est moi ?… ou pas ?

Ayant toujours fait confiance à la jeunesse et à ses employés pour devenir des managers, les équipes de direction sont toujours restées très jeunes, très liées à la structure, proches des fondateurs d’un côté et des générations suivantes de l’autre. Tous ces gens plutôt jeunes donc, ont conservé l’orientation festive des débuts 🙂 Nos fêtes de fin année, par exemple, sont assez réputées. Le festival Pentastock, en 2010, qui marquait les 10 ans de Pentalog Roumanie et les 5 ans de Pentalog Moldavie a marqué les esprits. (voir les implantations Pentalog)

Ce qui caractérise ce genre d’organisation, favorisant l’interne plutôt que le recrutement de cadres à l’extérieur, favorisant les rencontres spontanées plutôt que les séminaires, c’est la constitution d’une culture d’entreprise forte, totalement auto-produite, à la différence des techniques artificielles des DRH telles que la multiplication des team buldings et des animations gadgets du jeudi soir.

Je reconnais que certains esprits déjà formatés par les grosses corporations s’adaptent parfois moins bien à nos valeurs d’excellence technique, d’esprit « client » et de dépassement de soi. Ils considèrent, vraiment à tort, que cela empiète trop gravement sur leur vie privée, ce qui n’a absolument rien à voir. Nous ne cherchons pas à faire travailler plus les gens que dans les autres boîtes, nous cherchons à leur faire révéler leur maximum et à exprimer leur vraies personnalités. C’est très différent ! Après tout, ceux à qui cela ne convient pas ne sont pas prisonniers et n’hésitent pas à nous le rappeler ! C’est un peu d’ailleurs le sens du slogan que nous avons lancé fin 2013, « Pentalog, c’est moi ». Celui qui ne se sent pas bien dedans, qui n’adhère pas , et qu’il n’amène pas un peu de dépassement de lui-même au groupe n’a effectivement pas de raison personnelle de rester parmi nous. Ce n’est peut-être pas politiquement correct de rappeler ça mais comment faire autrement au moment de parler d’identité ? Une boîte ne construit son avenir que par la somme des volontés individuelles. L’identité d’une entreprise se construit donc dans le croisement de faits économiques et commerciaux provoqués, dans des règles sociales et la possibilité laissée aux individus d’y élaborer une culture dont la spécificité repose sur l’auto-production.

Mon immodeste conclusion à l’issue de ce raisonnement, c’est qu’être Pentaloguien, ça se mérite. Je comprendrais que ce propos puisse paraître choquant dans un marché du travail durablement guidé par l’offre.

Mais à quoi servirait-il de construire un groupe soudé à l’identité forte si ce n’était pour partir à l’aventure ensemble ?

Car telle est toujours notre intention en 2014 : proposer à tous ceux qui le veulent une aventure personnelle, accomplie au sein du Groupe. La croissance constante de ces 20 années a servi en continu les ambitions de nos meilleurs et plus fidèles employés : tous nos Delivery Center Managers ont été choisis pour ce poste avant 30 ans ! Le deputy CEO, le CFO Ro et Md, le COO, le patron des infras, la responsable du marketing web, le patron de Pentalog Institute… sont roumains ou moldaves. Chacun a eu sa chance. Sincèrement, ce n’est pas le cas de la plupart des entreprises étrangères implantées en Roumanie que je connais. Il est encore assez rare de voir les cadres roumains atteindre les fonctions corporate, réservées aux employés de la maison mère. Par ailleurs une partie signifiante du capital, dont la valeur est très certainement supérieure à 2M€ a été transférée à une trentaine d’employés moldaves et roumains, en remerciement de leur fidélité, concrétisant leur statut d’entrepreneurs Pentaloguiens.

Nous sommes des Marco Polo de l’IT, des vénitiens au sang chaud et à l’esprit ouverts !

L’aventure, elle consiste aussi à proposer à tous nos collaborateurs de pouvoir rejoindre des projets internationaux. A l’exception de sociétés géantes cotées, quelles sont les entreprises de services IT qui ont facturé leur production en 2013 aux US, en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Roumanie, en Moldavie, à Singapour, au UK, en Pologne,en Belgique, à Hong Kong… ? Avec une dizaine de professeurs appointés à plein temps, nous soutenons l’apprentissage continu du français, de l’Allemand, du Coréen et le perfectionnement continu en anglais. Nous pensons en effet que l’aventure économique du XXIè siècle se construira dans le respect des cultures et des langues. Speaking English (only) is so yesterday! Watch what’s happening in China, Brasil,Vietnam, Japan…Marco Polo is still alive. He now goes with Google maps, runs his business with a smartphone and takes care of every country’s culture! He is culturally responsive. He is Pentalog!

Quelques chiffres. En 2013, 186 pentaloguiens ont fait un voyage professionnel à l’étranger au moins, 49 en ont fait 2. Ils se sont rendus aux US, en France, en Pologne, en Belgique, au Canada, en Suisse, en Inde, en Autriche au Maroc, en Suède en Allemagne, au Vietnam, à Singapour, à Taiwan, en Italie…

Etre aventurier, c’est aussi entreprendre soit même !

Notre chère Andra, arrivée à 17 ans dans l’entreprise est aujourd’hui actionnaire d’une boîte qu’elle a co-créé. Elle en est devenue le CPO, et je parle bien-sûr du département logiciel de People Centric, dont les softs et la plateforme de tests ont déjà été vendus aux US, en France, en Pologne et en Roumanie. Je pense aussi à Raluca et à Eric.
Entre ceux qui sont actionnaires de Pentalog et ceux de People Centric, c’est tout simplement près de 40 pentaloguiens et PeopleCentriciens qui détiennent collectivement leur entreprise.

Et le Laabs vient proposer des aventures nouvelles !

Et maintenant le Labbs offre des débouchés et des opportunités exceptionnelles à quelques uns des Pentaloguiens les plus performants. C’est très nouveau et je n’ai que deux noms à citer ici. Alex Arapan de Chisinau vient de rejoindre www.Ruedelapaye.fr dans lequel Pentalog a investi. Il y est rentré directement comme directeur technique. Ses chances de devenir actionnaire sont réelles. La société fait déjà 1,5M€ de CA et est désormais en croissance rapide grâce à l’intervention des consultants stratégiques de Pentalog. D’ici quelques semaines maintenant, c’est Irinel Matei qui rejoindra MarketScience,dans le domaine du trading, en tant que Directeur Technique lui aussi. Il s’agit là encore d’une opportunité considérable quand on sait que cette startup a été créé par Nicolas Boitout,qui a été le plus important trader Forex du monde entre 2005 et 2008 !

Je crois que nous avons cette culture Rock chevillée au corps. Elle a le défaut d’être sans concession sur l’appartenance et l’exigence professionnelle. Cette dernière valeur est devenue très rare depuis un moment, partout. Tout ceux qui connaissent le métier constate la faiblesse du niveau de recrutement de beaucoup d’entreprises IT, en Roumanie en particulier, prêtes à tout pour justifier la facturation d’heures à leurs clients. Ces entreprises surchargent ainsi exagérément les séniors et le confirmés, amenés à compenser les erreurs des débutants.

Je suis certain que de notre côté, nous perdons souvent des éléments de valeur auxquels nous ne savons pas expliquer notre façon de vivre et nos objectifs. Nous devons pourtant, quoi qu’il en soit, conserver nos valeurs, car c’est le seul moyen de proposer à nos employés cette offre professionnelle unique, élitiste et renouvelée : de la géographie, de la culture, de la nouveauté techno, le partage du capital, l’accès aux meilleures startup et grands groupes du monde…Ce n’est qu’à ce prix qu’une entreprise peut rester une terre d’aventure… même 20 ans après sa création !


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