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Externalisation IT

De retour du CeBIT 2009

PentaGuy
PentaGuy
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La quatrième édition du CeBIT à laquelle Pentalog a participé est derrière nous. Quel bilan en tirer ? eh bien, il est très moyen, sans grande surprise… Si les 2 premières éditions avaient constitué de bonnes opportunités, en termes de business (c’est suite au CeBIT 2006 que la collaboration Pentalog-Dmailer avait commencé) autant qu’en termes d’information et de veille, celle de l’année dernière s’était nettement essouflée et celle de 2009 encore plus.

La veille, alors même que je m’installais dans l’avion en partance pour Hanovre, qui est d’habitude plein à craquer de « men in black », je me suis dit en voyant les places vides autour de moi et les nombreux touristes allemands qui rentraient chez eux après avoir visité Paris, que cette semaine n’allait pas amener les résultats espérés.

En effet dès le premier jour, j’entends dire que le nombre d’exposants a diminué de 20% par rapport à 2008. Certains halls sont en effet à moitié vides, les allées sont à certains endroits aussi larges que des autoroutes… Et le dernier jour, la Deutsche Messe AG annonce sur son site une baisse de 20% du nombre de visiteurs. Je préciserais, 20% de visiteurs « professionnels », parce qu’il ne m’a pas semblé rencontrer moins de chasseurs de goodies que d’habitude. La présence de Schwarzie (la Californie était le pays partenaire du CeBIT cette année) aura attiré beaucoup de fans mais peut être pas assez de professionels de l’IT…

Le pavillon des sociétés IT roumaines, subventionné comme d’habitude par l’Etat roumain, a dû faire face à de gros problèmes d’organisation cette année, essentiellement dûs au fait que des sociétés ont annulé leur participation, avec pour conséquence un budget réduit et donc tout ce qui va avec : de grosses lacunes en termes de communication et un emplacement pas des plus adaptés, même si c’était mieux que l’an dernier, où nous nous étions retrouvés coincés entre MS et SAP, suite à la suppression du hall dédié à l’outsourcing, là aussi faute de participants. Donc très peu de visiteurs qualifiés. Les discussions intéressantes que nous avons eues ont été avec des contacts que nous connaissions déjà avant le salon. Mais certains prospects qui nous avaient annoncé une visite sur notre stand ne sont même pas venus !

Je suis allée voir nos concurrents offshore et j’ai eu quelques surprises. Parmi les choses qui ont retenu mon attention, il y a eu :
– le pavillon égyptien, impressionnant de luxe et de modernité
– une société espagnole, qui propose aux grands comptes de son pays des équipes nearshore basées en Espagne, à un tarif moyen de 240€/jour.
– les sociétés chinoises, qui étaient partout, mais je n’ai quasiment pas vu de provider offshore parmi elles. C’était essentiellement des vendeurs de clés USB fluos et autres casques audio ornés de strass.
– la Thaïlande, que j’ai vue pour la première fois sur ce salon, ainsi que le Vietnam, étaient représentés par un pavillon national.
– des sociétés d’outsourcing indiennes offrant des tarifs à partir de 3€ de l’heure !

J’ai aussi participé à une matinée de conférences sur le thème « Webciety – The Internet as the heartbeat of modern society », ou comment le web 2.0 est en train de révolutioner le monde du business aussi bien que la vie des internautes. Etaient entre autres présents Reid Hoffman, patron de LinkedIn, Marco Börries, Vice-Président de Connect Life Yahoo! Inc., ainsi que des entrepreneurs allemands spécialistes des nouveaux médias et du web-marketing. Tout simplement passionnant. J’y reviendrai plus tard.

En conclusion, le CeBIT est certes un évènement incontournable en Europe, mais il ne présente plus le même intérêt pour nous qu’il y a quelques années. Bien sûr que cela est en partie dû à la conjoncture économique mais pas seulement. Plusieurs visiteurs allemands que j’ai rencontrés étaient d’avis que le CeBIT s’est un peu trop reposé sur sa renommée et a manqué de capacité d’innovation. Il semble souffrir de plus en plus de la concurrence de salons plus spécialisés.

Tout ceci ne nous aura tout de même pas empêché de nous retrouver le soir, avec les exposants du stand roumain, à l’habituelle brasserie « Ernst August », autour d’un jarret de porc accompagné de son litre de bière. Nous restons optimistes quant à l’évolution de notre métier et de notre business en Roumanie, un pays qui est aujourd’hui réellement reconnu comme un must des destinations nearshore en Europe. Je souhaite bonne chance pour la suite à ceux qui ont participé à cette manifestation !

Et toi Mike, raconte-nous un peu comment c’était à Embedded World ?


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