Le challenge
Les sites de PlayBac Presse étaient hébergés on-premises (c’est-à-dire dans l’entreprise). Une partie de la maintenance de l’infrastructure était déléguée au fournisseur de data center.
Si au début, cette solution semblait être la meilleure, de nombreux problèmes ont fini par apparaître :
- Manque de disponibilité : l’infrastructure n’était pas en mesure de supporter la charge durant les pics de trafic. En conséquence, l’entreprise ne pouvait pas faire la promotion d’événements pour attirer de nouveaux utilisateurs, sous peine de fortement ralentir les sites, voire de les rendre indisponibles. De toute évidence, l’impact sur la réputation était négatif.
- Manque d’innovation : parce que les serveurs étaient soumis à des règles strictes d’infogérance assurée par un fournisseur externe, mettre à niveau les dépendances ou installer de nouveaux logiciels prenaient du temps – quand c’était possible. Cela a eu un impact négatif sur la capacité d’innovation de l’entreprise qui n’avait pas les moyens d’adopter rapidement les derniers outils disponibles.
- Problèmes de sécurité : le manque de moyens, de rapidité et d’agilité pour mettre à jour la couche logicielle concentrait les préoccupations, étant donné que la majorité des patchs de sécurité nécessitaient plusieurs jours pour être appliqués.
- Un modèle onéreux et inefficace : si la solution paraissait rentable à ses débuts, l’infrastructure était trop grande la plupart du temps, ce qui engageait des dépenses inutiles. Mais en parallèle, elle ne suffisait pas pour supporter les pics de trafic, comme évoqué plus haut.
- Manque de culture de l’infrastructure : l’infrastructure était devenue une boîte noire pour les ingénieurs, ce qui a compliqué la promotion de la culture DevOps. De ce fait, l’automatisation des cycles de production a pris du temps, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter la durée du « time to market » et de ralentir le déploiement d’une meilleure solution sur l’architecture générale.